dimanche 15 décembre 2013

mardi 19 novembre 2013

Hey...

En attendant mon prochain article sur "les douze signes de la musicologie", voici une image qui représente mes préoccupations de future journaliste.



  

mardi 16 juillet 2013

L'amour de la musique rend aveugle, sourd et muet.


Se peut-il ? Se pourrait-il qu'il ait autant d'émotions qui me transpercent le cœur, qui me donnent la chair de poule et qui finissent par me donner les larmes aux yeux ? Non non, je ne suis pas en train de décrire les effets d'un chagrin d'amour, mais bien les effets sonores de la musique.


Chaque nuit, j'entretiens des liaisons musicales par dizaine. J'aime entendre l’âme de chaque chanson retentir en moi. J'aime que leurs paroles me transpercent les orifices. Comme une libertine groupie, je les écoute et je l'ai chérie comme de nobles amantes d'une seule nuit. Il me prend parfois de dire que mes multiples romances musicales vont me falloir des liaisons cacophoniques, mais chacune d'elles me transporte dans d'autres cieux. Je me prends bien du plaisir à cette variation d'air exubérante, car la monogamie musicale est presque interdite de nos jours. La multiplication des conquêtes serait même à prescrire contre le mono-sensationnalisme. Musique douce ou violente, chacune d'entre elles me donne l'illusion de ses propres accords avec la vie.

Le progressisme musical est sans limites, mais pas sans illusion. Mais, je ne veux rien entendre. Comme noyer dans un océan, porté par le rythme de ses vagues, rien ne peut couper le son. Je respire les mélodies toujours à la recherche du trésor musical rarissime et à chaque refrain, je me perds dans l'étendue de la passion. Quand j'atteins enfin le nirvana, je me mouve dans la marée mélodieuse. Quand il faut refaire surface, la nostalgie de l'émotion me retient dans un mutisme fracassant. Et pour finir, la mémoire du passé qui me hante emporte ma voix au loin dans la locomotive de l'émotion.

Voici mon compagnon du moment,


mardi 9 juillet 2013

De la note du cerveau


Exit l'effet Mozart ou Vivaldi. Notre cerveau est bien une boite musicale qui recèle de terminaisons musicale à exploiter mais surtout à entretenir. La nourriture musicale est certes une bonne source de nutriments pour garder la pêche. Seulement, outre ses fonctions bénéfiques pour l'humeur, la musique regorge de vertus encore inexploitées mais surtout encore très mal connues par nos sociétés actuelles.


On ne saura jamais prouver l'existence d'un cerveau parfaitement musical, ceci dit, la pratique de la musique alimente des connexions entre les deux hémisphères cervicaux. Jouer sur nos deux plateformes de cordes nerveuses, voila ce que propose cette gymnastique musicale. Par analogie, la maîtrise d'un instrument musical et la composition musicale se substituent dans la réalité à la maîtrise du système nerveux; en jouant sur nos terminaisons nerveuses et nos nombreux neurotransmetteurs, nous composons notre propre musique.

Ce jeux de réception, d'intégration et d'émission de signaux sonores représente la note majeure du cerveau. Nos sensations, nos mouvements, notre mémoire et notre conscience répondent à des stimulus musicaux non pas chimique mais bien psychique. En agissant comme un substrat auto-énergétique, l'homme s'auto-régénère et surtout redécouvre d'autres  partitions musicales de son cerveau encore non entendues. C'est ce qu'on appellerai dans un autre monde : la régénérescence musicale.




jeudi 23 mai 2013

L'Education musicale


Her fantasy  

Simple hearts have no story
And writing can’t save me
So I let myself escape from me
And turn into crazy

My thoughts will be always running free
And you can’t take it from me
As a poet on earth, exiled away
Nothing’s gonna take my soul away

Took the train in vain
With his lies and Champaign
Because needed someone to shut up my brain
And kiss me under the pouring rain

Now that nothing’s left
Your compel, a never ending debt
Have killed your joy
Like a defect toy

We will be always playing
As a paw of entraining
The show is over
And we can only remember 



mardi 14 mai 2013

Musique et journalisme : à quand la communication de crise ?






« L’entreprise musicale ne connait pas de crise. Chaque nuit, la machine tourne faisant du débit émotionnel sa principale marchandise et de la synergie des mots et du son, sa marque déposée »Quand on est journaliste et quand on carbure à la musique, ce n’est pas très évident. Dans un monde laminé et terrassé par les souffrances et l’injustice sociale, il semblerait que pour le dénoncer, l’expression journalistique et musicale sont les meilleures voies pour toute sorte de revendication.


Souvent, le réalisme de la profession doublée de l’extravagance musicale produisent de nouvelles réflexions et expériences hors du commun. Dans d’autres circonstances critiques, la machine productive déraille et le bon sens part en grève. Cette faillite des facultés intellectuelles mène tout droit à ce que j’appellerai de faute de convention sémiotique au « Trouble de la personnalité musicale ». Une autre pathologie de la personnalité qui se classe par son caractère dualiste et ambivalent à coté des troubles de la personnalité ordinaire. Au-delà d’un certain héritage musical, le journaliste se perd dans la logique de précipitation et de concurrence car inscrit dans un système de journalisme de marché.


Un journaliste productif comme il se doit, doit faire l’impasse sur son inconscient individuel au profit de l’inconscient social. Cette prise de conscience, est une mesure quelque peu austère qu’il capitalise à bien mais au fait de la réalité sociale. Vous me direz bien que vers les 80’s, la musique faisait partie de la stratégie régulatrice du monde. Déjà pendant l’air Woodstock, la musique, avec ses sons percutants et ses paroles déstabilisantes a fait ouvrir les yeux de plus d’un. Les journalistes à cette époque se sont laissés charmés par toute sorte d’opiacé musical et la musique coulait dans leur sang comme coule les paroles de sagesses de leur bouche. Dans le fil du travail à la chaîne de la standardisation morale des sociétés : On enchaînait les chansons comme on enchaîne les idées d’écriture revendicatrice.

Les Résultats du bilan de l’activité journalistique actuelle ne sont ni rentables ni morales. On doit agir au plus vite afin de composer un référentielle à valeur à bon usage du journaliste. C’est la condition ultime pour la réussite de la communication de crise.






vendredi 5 avril 2013

Quand l’humanisme devient un songe musical





L’histoire ne se répète pas : « L’humanisme contemporain reste à inventer ». Il ne s’agit pas non plus de nier cette unité de pensée déjà existante qui lie les hommes entre eux. Mais L’humanisme contemporain ne sera pas un mouvement homogène bien défini mais bien un « festival » de pensées fait par les Hommes rassemblés autour d’un projet "musicaliste". Un mixage sonore d’idées et d’émotions rythmés par « les instrumentalistes » que nous sommes. Comme un couplage de notes et de partitions qui mobilisent harmonieusement le cœur des hommes, portés par une vision humaniste disparate et large d’esprit.

Habituellement, on dit que l’humanisme découle de toute doctrine qui a pour objet l’épanouissement de l’homme. D’un autre côte, il est plutôt apparenté à un mouvement littéraire et philosophique qui affirme la valeur de l’homme en tant qu’humain. C’est ainsi que certains lui prête d’être un modèle d’existence selon lequel l’homme doit se construire indépendamment de toute référence ou de critère religieux. De la renaissance aux lumières, l’on a vu que l’humanisme place l’homme au centre de ses préoccupations devenant carrément une divinité à l’époque médiévale. Alors qu’autant que courant de la pensée humaine revendiquant les privilèges de la raison, cette dernière est devenue un agent tout-puissant de l’humanité. En concevant l'homme comme un animal rationnel : Durkheim a inventé la sociologie, Lévi Strauss a révélé les structures latentes des sociétés, des langues et des fantaisies, Freud a analysé l'Inconscient et les rêves... Ces constructions semblent échapper à la volonté, à l'individu, elles apparaissent seulement en comparant entre elles les paroles et les actions des hommes. La subjectivité devient une illusion. N'y a-t-il donc pas de sens à cela ?

Dès lors, on peut se poser la question suivante : Que manque-il à la Raison ? Sans doute, des valeurs, des croyances, le sentiment esthétique ? Pour ma part, l’humanisme se place en réalité comme un système de valeurs et de principes qui affirme autrui comme une autre conscience dans une affectation harmonieuse. L’humanisme devient alors l’écho qui raisonnera en nous à travers l’expression musicale. « La musique rachète l’homme » dit-on, probablement dans le fait que l’humanisme se manifeste souvent dans les activités intrinsèquement désintéressées et épanouissantes. Mais pris d’un ego matérialiste, la réalité des choses peut littéralement changé. Mais ce n’est pas pour autant qu’on doit lui réfuter son privilège.

L’humanisme est paix universelle et coexistence en devenant la véritable traduction réaliste du modèle de surhomme Nietzschéen : la musique devient celle qui convertie en creusant les voies d’un ciel mystérieux et divin. C’est donc tautologique de dire que la musique est la première chose qui touche l’homme et donc par extension qu’elle soit un vecteur d’humanisme. La musique reste aussi avant tout une science et un langage, un art et une pratique sociale qui a participé au courant de l'humanisme. Dans cette portée, la musique est un amalgame de compositions réfléchies et ouvertes se transformant en une « vertu secrète et quasi incroyable à émouvoir les cœurs ». Pour que l’humanisme musical se concrétise, la musique doit devenir la « seconde langue obligatoire » de toutes les écoles du monde. Ils disent : “when the music’s over turn of the light”, notre survie dépend du renouvellement de l’illumination musicale.