jeudi 11 octobre 2012

Madness


I have finally realized what you mean…,












Madness est le second extrait de l’album « The 2nd law » du trio britannique Muse. Premièrement médiatisé sur Twitter, ce morceau a reçu l’étiquette de morceau déstabilisant par les médias. En effet, au pays des libertés individuelles et au pays du Figaro, celui-ci dérange et ébranle le règne de l’homme  car il porte en lui une des expressions de la nonchalance sociale. Déstabilisant pour  le monde des hommes certes, le monde du rock n’a qu’à bien se tenir car avec son expression suave et  minimaliste, l’électro-rock converti plus d'un.
Rythmé à l’image d’une relation amoureuse entre un homme et une femme, Madness est l’expression d’un certain masochisme. Moi je vous le dit bien le masochisme est l’hédonisme  du XXIème siècle. Mais il n’en reste pas moins que  c’est la représentation  d’une douleur musicale qui est chronique à l’image des hauts et des bas dans la vie d’un couple.

Etre Submergé par le passé,  revivre ses mémoires et arriver à formuler  des  interprétations, c’est tout un cocktail follement dosé que l’on déguste à travers l’histoire racontée. En effet, on boit les paroles de Matthew Bellamy aveuglément mais aussi hasardement parce ce que au fond de nous ça nous rappelle une douleur ou une pensée antécédente. Après tout, même les sentiments sont subjectifs et les vérités absolues relèveraient de l’aliénation.   

Au moment clé de chaque chanson, là où tous les instruments baissent le ton et où le chanteur se révolte : notre Matthew a transformé ce moment particulier en à un moment prédictif limite banal. Dans le clip de Madness : A l’instar de la police, les autorités morales sont envahissantes. Transformant nos vies d’illusions de force et de liberté. J’aurai voulu que Matthew s’écrive au nom du besoin d’amour dans nos vies. J’aurais voulu que cette chanson soit un hymne à notre liberté de folie.  Madness est bien plus affectueusement bouleversante qu’autre chose car l’instrumentalisation de nos vies ne fait que commencer.