lundi 10 décembre 2012

Crois-moi Mera


Crois moi mera, it’s absolace fractals…
Fractal chromatique

Absolace est un groupe de la nouvelle génération du rock progressif. Un produit du XXIème siècle  tout droit venu de Dubaï : des émiraties en bonne et du fort. Chroma Mera est une chanson de leur second opus du nom de Fractals. Elle raconte l’histoire d’une vérité qui s’ajoute à notre océan de connaissance.

La chanson débute avec une révélation qui semble toute fois logique dans sa structure mais pas dans son contenu « I give in to the absurd, and forfeit all I’ve learned. Back to simpler ways, cause I’m not here to stay». Car en effet, on ne pas tirer une philosophie de vie d’après une seule expérience aussi mauvaise soit  telle. Mais le ton qui serre et le registre qui se complique après  nous faits sentir  que cette absurdité est  intelligible en fait de compte.

C’est parce ce qu’« Un jour seulement, le “ pourquoi ” s'élève et tout commence dans cette lassitude teintée d'étonnement. » comme le disait  Albert Camus dans Le Mythe de Sisyphe qu’il y’a des faits qu’on ne peut pas affronter même en ayant pris conscience des interprétations. Pour ainsi dire, le retour à au raisonnement par l’absurde est le seul moyen pour affronter la vie. Tel un combat,  à travers  cette chanson Nadim, notre héro absurde brosse le portrait  de cette vérité chromatique.


La prise de conscience du caractère absurde de la vie devant de loin suscité un rejet dédaigneux du monde ne peut que conduire à l'action et à la révolte. Le héro a du affronter des obstacles à l’instar de Mera, la femme d’Aquaman qu’on a condamnée à l’exclusion dans la sphère terrienne. Leur destin croisé est porteur de similitudes et de convergences dans la mesure où les deux antihéros ont croisé et ont senti les mêmes illusions de la vie.  
A la fin de la chanson, on peut entendre clairement la superposition de leurs combats mutuels. Avec un ton qui monte et une agressivité musicale qui est à son paroxysme, cette dualité enfonce les tensions et l’engouffrent dans cet océan de mémoires et de vérités chromatique. C'est ainsi que le  « paroliste » a choisi de clôturer cette partition épique limite mystique.      




jeudi 11 octobre 2012

Madness


I have finally realized what you mean…,












Madness est le second extrait de l’album « The 2nd law » du trio britannique Muse. Premièrement médiatisé sur Twitter, ce morceau a reçu l’étiquette de morceau déstabilisant par les médias. En effet, au pays des libertés individuelles et au pays du Figaro, celui-ci dérange et ébranle le règne de l’homme  car il porte en lui une des expressions de la nonchalance sociale. Déstabilisant pour  le monde des hommes certes, le monde du rock n’a qu’à bien se tenir car avec son expression suave et  minimaliste, l’électro-rock converti plus d'un.
Rythmé à l’image d’une relation amoureuse entre un homme et une femme, Madness est l’expression d’un certain masochisme. Moi je vous le dit bien le masochisme est l’hédonisme  du XXIème siècle. Mais il n’en reste pas moins que  c’est la représentation  d’une douleur musicale qui est chronique à l’image des hauts et des bas dans la vie d’un couple.

Etre Submergé par le passé,  revivre ses mémoires et arriver à formuler  des  interprétations, c’est tout un cocktail follement dosé que l’on déguste à travers l’histoire racontée. En effet, on boit les paroles de Matthew Bellamy aveuglément mais aussi hasardement parce ce que au fond de nous ça nous rappelle une douleur ou une pensée antécédente. Après tout, même les sentiments sont subjectifs et les vérités absolues relèveraient de l’aliénation.   

Au moment clé de chaque chanson, là où tous les instruments baissent le ton et où le chanteur se révolte : notre Matthew a transformé ce moment particulier en à un moment prédictif limite banal. Dans le clip de Madness : A l’instar de la police, les autorités morales sont envahissantes. Transformant nos vies d’illusions de force et de liberté. J’aurai voulu que Matthew s’écrive au nom du besoin d’amour dans nos vies. J’aurais voulu que cette chanson soit un hymne à notre liberté de folie.  Madness est bien plus affectueusement bouleversante qu’autre chose car l’instrumentalisation de nos vies ne fait que commencer. 




dimanche 26 août 2012

When the music's over




When the Music's over ...


I'm on my way to Alabam, i'm sitting in the back seat of a car, dreaming of The Wild Child that always hangs around in the Cristal Ship , Waiting For The Sun. 
Tout cela pour dire que Jim Morrison a eu un grand impact dans ce monde. Considéré comme le Dionysos de la musique, Jim est aussi celui qui a voulut enfreindre les règles de l’au-delà. Avec un charisme dévastateur mais aussi une dégaine qui donne envie de l’idolâtrer, Jim fut souvent mal compris.

En écoutant “ When the Music’s Over” l’un des titres du l’album Stranges Days des Doors, on découvre un autre aspect de sa personnalité : sous ses aires divines, Morrison est certes un artiste doué d'un grand intellect mais c'est aussi un grand amoureux de la vie et de ses plaisirs. Un serial lover du plaisir peut être mais pas un Dieu de la musique. La célébrité mais aussi les énormes attentes de son entourage l’ont mené tout droit à errer dans les rues à la recherche du fameux Whiskey Bar, ceci justement pour montrer qu’il n’est pas aussi parfait que ça. C’est l’histoire de tous les membres du club des 27, un jour, la goutte d’eau fait déborder le vase des impulsions. Morrison est mort comme bien d’autres vous me diriez mais il n'en restes pas moins que son âme est toujours présente dans ses chansons.

Cette chanson montre son désarroi mais aussi sa fatigue face à l'asservissement de l'humanité et à la standardisation des mentalités. Sous forme de déclaration poétique, Jim fait l’apologie de la musique. Elle est le seul partenaire qui illumine la vie quotidienne : une sorte d’ami à qui on se confie, qui apaise et qui conseille ; un ami qui n’a pas besoin d’amour en retour parce ce qu’il sera toujours là pour nous car,  elle est tout simplement une présence atemporelle pour nous les Hommes. La mort de la musique serait la fin de tout, Jim Morrison, un visionnaire ? Peut être que oui, après tout la musique fait partie de nous-mêmes.









lundi 20 août 2012

Octavarium, la version théâtrale de Comfortably numb





Chanson de Dream Theater, un groupe de metal progessif , Octavarim est l'histoire de toute une vie inspirée de la chanson Comfortably Numb du groupe mythique Pink Floyd. Fondée sur la théorie des actions réciproques symbolisée par le pendule de Newton sur la pochette de l'album, la vie se veut comme un ensemble de séries de forces opposées.

Force est de croire qu'on a notre destin entre nos mains : libre de prendre nos propres décisions et d'assouvir nos propres aspirations. Mais voila comme l'a bien compris André Gide : le désir est une affaire sociale, il est donc  mimétique, un phénomène qui contribue à la "théâtralisation" de cette comédie humaine.


A la l'instar d'une pièce théâtrale, la règle des trois unités est fortement présente dans la composition musicale: ainsi la chanson fut décomposée en parties : chaque partie représentant un acte, le tout s'étalant sur une durée bien précise de 24 minutes au lieu des 24 heures théâtrales.

Divisée en cinq parties non égales, chaque partie fait allusion à chaque état de développement de cette force et de ce désir qui fait perdre littéralement la tête.

Une première partie fait l'apologie du libre arbitre, la rencontre avec la science en seconde partie montre qu'après s'être proclamé indépendant de toute humanité cela ne mènera qu'au bureau d'un psy.

Après un regain d'espoir pendant la troisième partie, la quatrième partie à partir des 18 minutes peut être vue comme un entre-choc de ces forces, le point culminant, la rencontre de toutes ces forces qui font de nous cette personne précise.

La cinquième et dernière partie est un hymne à la liberté, à la quiétude d'esprit et la transparence des idées. Tout un orchestre fut alors mobilisé pour redonner l'illusion de la liberté à l'humaine avec subtilité et grand art. 

Chaque note, chaque mélodie, chaque accord va tout droit vers le cœur, provoquant une décharge électro-émotionnel envahissant alors le système sensoriel. Cette même charge va donner des envolés psychédéliques à l'émotion.

Avis aux amateurs de musique, ceci une chanson bien étudiée selon une convergence de plusieurs éléments techniques et artistiques. L'Art pour l'Art n'a été inventé que par quelques dérisions face à la magnificence de l'art en lui-même.