« L’entreprise musicale ne connait pas de crise. Chaque nuit, la machine tourne faisant du débit émotionnel sa principale marchandise et de la synergie des mots et du son, sa marque déposée »Quand on est journaliste et quand on carbure à la musique, ce n’est pas très évident. Dans un monde laminé et terrassé par les souffrances et l’injustice sociale, il semblerait que pour le dénoncer, l’expression journalistique et musicale sont les meilleures voies pour toute sorte de revendication.
Souvent, le réalisme de la profession doublée de l’extravagance musicale produisent de nouvelles réflexions et expériences hors du commun. Dans d’autres circonstances critiques, la machine productive déraille et le bon sens part en grève. Cette faillite des facultés intellectuelles mène tout droit à ce que j’appellerai de faute de convention sémiotique au « Trouble de la personnalité musicale ». Une autre pathologie de la personnalité qui se classe par son caractère dualiste et ambivalent à coté des troubles de la personnalité ordinaire. Au-delà d’un certain héritage musical, le journaliste se perd dans la logique de précipitation et de concurrence car inscrit dans un système de journalisme de marché.
Un journaliste productif comme il se doit, doit faire l’impasse sur son inconscient individuel au profit de l’inconscient social. Cette prise de conscience, est une mesure quelque peu austère qu’il capitalise à bien mais au fait de la réalité sociale. Vous me direz bien que vers les 80’s, la musique faisait partie de la stratégie régulatrice du monde. Déjà pendant l’air Woodstock, la musique, avec ses sons percutants et ses paroles déstabilisantes a fait ouvrir les yeux de plus d’un. Les journalistes à cette époque se sont laissés charmés par toute sorte d’opiacé musical et la musique coulait dans leur sang comme coule les paroles de sagesses de leur bouche. Dans le fil du travail à la chaîne de la standardisation morale des sociétés : On enchaînait les chansons comme on enchaîne les idées d’écriture revendicatrice.
Les Résultats du bilan de l’activité journalistique actuelle ne sont ni rentables ni morales. On doit agir au plus vite afin de composer un référentielle à valeur à bon usage du journaliste. C’est la condition ultime pour la réussite de la communication de crise.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire