mardi 18 avril 2017
vendredi 7 avril 2017
Introspection
Introspection musicale avec twenty one pilots.
Tout était confus. Ma respiration montait en flèche alors que mon regard baissait la garde. Comment aurais-je pu savoir que cette journée allait changer ma vie ? C’était vraiment une de ces journées normales au cours desquelles on se réveille, on effectue son petit rituel de toilette et on prend son petit déjeuné avant de se préparer pour le travail.
Jusqu’à là, tout était bien en apparence. Pendant le travail
et ma pause déjeune aussi. Tout était monotone comme d’habitude et même ma prédisposition
à faire des mauvais choix continuer aussi à taper en plein dans le mille. En
dégustant, mon déjeuner que je trouvé dégueulasse, une partie de moi-même
savait qu’elle allait à faire à quelque chose de mauvais. Cette partie-là, je l’ai
mise à bas, à terre. Je l’ai tué car mon optimisme et ma détermination à ne pas
baisser les bras l’emportaient à tous les coups.
En rentrant au travail, je sentais que j’étais comme dans
une espèce de bulle. Autour de moi, il y avait les autres qui travaillaient
sereinement. J’avais l’air triste. J’essayé de me concentrer à 200% pour faire
décoller une Strat up. Je ne voulais parlait à personne et encore moins
entretenir une discussion sur des banalités.
J’avais besoin d’aide mais ce n’était pas important. Il
fallait que je me débrouille avec mes propres moyens intellectuels, techniques
et humains. A la fin de la journée, bien avant même qu’on m’annonce la grande
nouvelle, mes émotions avaient déjà pris le dessus. Ce que j’ai tué allait me
hanter à vie parce que l’on l’a déterré et arraché du sol dans lequel il était
enfoui.
Je balbutiais et je tremblais, je ne voulais pas que cela se
voit et je me débattais pour le cacher mais en vain. Est-ce le regret ? Est-ce
la peur de l’échec ? Est-ce la peur de voir la réalité en face ? Je
n’avais aucune idée de ce que j’ai pu faire de mal. Pour quelqu’un de
consciencieux comme moi, lui annonce cette nouvelle est l’équivalent de lui annoncé
qu’on allait l’emprisonner à perpétuité.
Je voulais absolument tirer ma peine pour en finir. Mais, je
devais travaillais chaque jour pour pouvoir m’en sortir. Je devais refaire confiance à mon instinct. Mon instinct qui m'avait prévenu mais qui j'ai tué depuis le premier jour. Mon instinct qui essayait de me prévenir à plusieurs reprises sous formes de pensées aléatoires ou sous forme de musique.
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