Madness
I have finally realized what you mean…,
Madness est le second extrait de
l’album « The 2nd law » du trio britannique Muse. Premièrement
médiatisé sur Twitter, ce morceau a reçu l’étiquette de morceau déstabilisant
par les médias. En effet, au pays des libertés individuelles et au pays du
Figaro, celui-ci dérange et ébranle le règne de l’homme car il porte en
lui une des expressions de la nonchalance sociale. Déstabilisant pour le monde des hommes certes, le monde du rock n’a qu’à
bien se tenir car avec son expression suave et
minimaliste, l’électro-rock converti plus d'un.
Rythmé à l’image d’une relation
amoureuse entre un homme et une femme, Madness est l’expression d’un certain
masochisme. Moi je vous le dit bien le masochisme est l’hédonisme du XXIème siècle. Mais il n’en reste pas
moins que c’est la représentation d’une douleur musicale qui est chronique à
l’image des hauts et des bas dans la vie d’un couple.
Etre Submergé par le passé, revivre ses mémoires et arriver à
formuler des interprétations, c’est tout un cocktail follement
dosé que l’on déguste à travers l’histoire racontée. En effet, on boit les
paroles de Matthew Bellamy aveuglément mais aussi hasardement parce ce que au
fond de nous ça nous rappelle une douleur ou une pensée antécédente. Après
tout, même les sentiments sont subjectifs et les vérités absolues relèveraient
de l’aliénation.
Au moment clé de chaque chanson,
là où tous les instruments baissent le ton et où le chanteur se révolte :
notre Matthew a transformé ce moment particulier en à un moment prédictif
limite banal. Dans le clip de Madness : A l’instar de la police, les
autorités morales sont envahissantes. Transformant nos vies d’illusions de
force et de liberté. J’aurai voulu que Matthew s’écrive au nom du besoin d’amour
dans nos vies. J’aurais voulu que cette chanson soit un hymne à notre liberté
de folie. Madness est bien plus
affectueusement bouleversante qu’autre chose car l’instrumentalisation de nos
vies ne fait que commencer.